DANS UN AN, LONDRES…

Et si Jérémy STRAVIUS montait sur la plus haute marche ?

Non, Jérémy STRAVIUS n'est pas Nordiste. C'est un vrai Picard, un nageur d'Amiens.

Preuve supplémentaire s'il en est, que pour la grande presse nationale, Amiens reste encore une ville méconnue. L'élève de Michel CHRETIEN dont nous ne répèterons jamais assez l'influence qu'il a sur sa carrière et ses résultats, a vraiment frappé les imaginations.
Avec la médaille d'argent obtenue dimanche dans le 4x100m, Jérémy est donc le nageur français le plus titré de ces championnats du monde.

Il est le numéro un français et pourtant, le traitement médiatique n‘est pas tout à fait le même.
Camille LACOURT intéresse beaucoup la presse people tandis que Jérémy ne cherche pas la publicité ni les titres ronflants.

Ce mercredi 27 juillet est une date charnière puisqu'elle se situe exactement un an avant l‘ouverture des Jeux Olympiques de Londres.
La capitale britannique sera prête pour ce rendez-vous planétaire et elle a voulu le faire savoir au monde entier en invitant des champions de renom du monde entier.

Ainsi par exemple le double champion olympique de canoë kayak, porte-drapeau de la délégation française à Pékin, Tony ESTANGUET est sur place. Il attend avec impatience cette ouverture du 27 juillet 2012.
A Londres, Jérémy STRAVIUS sera sûrement présent que ce soit dans l'équipe du 4x100m nage libre ou sur le 100m dos.

Et nous imaginons, sans forfanterie aucune, entendre cette Marseillaise la même que celle entonnée avec émotion par Jérémy STRAVIUS à Shangaï.

Oui, pourquoi pas Jérémy SRAVIUS champion olympique à Londres?

Jamais, le département de la Somme n'a connu pareil honneur et dans notre tête, reviennent les noms de tous ces nageurs (pas très nombreux il est vrai) qui ont porté les couleurs d'Amiens aux Jeux.
Nous reviennent ainsi Georges VALLEREY qui a participé aux Jeux de Londres en 1948, décédé peu après au terme d'une maladie incurable et dont une piscine amiénoise porte aujourd'hui le nom.
Roger-Philippe MENU a également participé aux Jeux de 1972 à Munich tandis qu'en 1984, à Los Angelès, Frédéric DELCOURT a obtenu la médaille d'argent du 200m dos.
Précision toutefois : DELCOURT venait de quitter Amiens pour Marseille quelques mois auparavant.

D'ores et déjà, il faut tout mettre en œuvre pour que Jérémy puisse préparer les Jeux dans les meilleures conditions.

Il faut que Jérémy soit débarrassé de tous les petits tracas qui surgissent au quotidien dans la vie d'un sportif. Qu'il soit le plus serein possible dans sa tête. Qu'il n'ait qu'à s'entrainer et à préparer cette grande échéance que sont les Jeux Olympiques.

Un an, c'est long certes mais court à la fois.
Jérémy, nous sommes derrière toi.

Lionel HERBET