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STEPHANE HOUDET LORGNE VERS LES JEUX DE LONDRES...
Lors de l'inauguration du premier plateau sportif réalisé en Picardie à partir de balles de tennis recyclées, Stéphane HOUDET actuellement n°1 français et n° 3 mondial du tennis en fauteuil, a été le premier à tester ce nouveau court, situé dans le cadre de l'hôpital Sud d'Amiens, à proximité du bâtiment Saint Vincent de Paul. L'occasion était propice pour que nous fassions plus ample connaissance avec ce champion d'une grande simplicité et qui, en cet après-midi du 15 juin, a échangé des balles avec de jeunes joueurs handicapés. Depuis quand Stéphane, avez-vous rejoint le club de Rue ? En tant que joueur du club, j'y suis depuis le mois de septembre dernier. Mais de coeur, j'y suis depuis trois ans. Avant les Jeux de Pékin en 2008, j'avais accepté d'être l'ambassadeur du tournoi qui était organisé. A Rue, j'ai trouvé un mélange d'ambiance familiale telle que celle connue dans mon club d'origine et un dynamisme qui m'a fait dire dès le début que c'était "avec les petits Rues qu'on faisait les grands fleuves". Cette région de la Baie de Somme, la Somme, la Picardie, la ville du Crotoy sont désormais devenus de véritables moteurs dans le Tennis en fauteuil. Par contre, compte tenu que je suis toujours sur le circuit, j'habite à Paris. pas très loin d'un aéroport car en ce moment, je passe beaucoup de temps à l'étranger, une vingtaine de semaines par an afin de participer à des tournois. Mais je me sens tout de même picard car j'ai de la famille au Crotoy. Quel est votre entraînement ? Cette année est un peu particulière dans la mesure où il y a un changement de structures. Une journée type pour moi, c'est un mélange d'entrainement spécifique tennis mais aussi une préparation au déplacement et la mobilité du fauteuil. Il y a donc à la fois du physique et du technique. Il y a aussi une préparation mentale qui est parfois, la clé du succès. Nous faisons exactement la même chose que les champions du tennis mondial. C'est pourquoi je m'entraine au Centre national d'entrainement à Roland Garros avec les TSONGA, etc.Tenez, ce matin du 15 juin, je me suis trouvé longuement avec Martina NAVRATILOVA. Il n'y a aucune discrimination de la part de ces champions et il y a beaucoup de respect de leur part vis à vis de nous. D'abord, nous jouons tous avec la même balle. Nous prenons autant de plaisir. Comment trouvez-vous ce court de l'Hôpital Sud ? Si j'ai bien compris, les enfants avaient l'habitude de taper dans la balle dans les couloirs du sous-sol de l'hôpital. La possibilité de faire un terrain avec des balles usagées s'inscrit dans une démarche de développement durable mais aussi cela ressemble au niveau de la matière, aux aires de jeu pour les enfants qui peuvent se permettre de tomber sans se faire mal. En même temps, ce sol permet de bien se déplacer avec les fauteuils. Le but est donc de se mobiliser avec les fauteuils et de bien jouer au tennis dans un but de rééducation. Et si en plus, on peut faire naître des vocations, c'est un plus même si ce n'est pas l'objectif de départ. Quel est votre programme? Le premier objectif, c'est l'Open de France du 21 au 26 juin dans le parc de Sceaux qui est uncadre magnifique. Dans la foulée, je vais à Wimbledon. Actuellement, je pense aux Jeux de Londres. C'est mon grand objectif. Notre saison, notre programmation et notre préparation, se font en fonction des Jeux puisque la course aux points est déjà lancée depuis le mois de mai. Lionel HERBET A consulter aussi
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