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JACQUES LIENARD, DU FOOTBALL AU CYCLISME "LE CYCLISME A FAIT DE GROS EFFORTS CONTRE LE DOPAGE"Le docteur Jacques LIENARD véritable sommité médicale dans les milieux du football français mais aussi européen, vient de bifurquer complètement. Sollicité par la Fédération française de cyclisme, il a accepté de figurer au sein d'une commission luttant à la fois contre la dopage et la violence. Mais oui la violence existe aussi en cyclisme. Il est difficile de présenter en quelques lignes le docteur Jacques LIENARD qui a d'abord été arbitre de football puis a intégré diverses commissions médicales. Il fut longtemps le médecin de la Fédération française de football et aujourd'hui, il collabore à l' U E F A. Il est notamment chargé des contrôles anti-dopage que ce soit après les matches de Coupe d'Europe mais aussi de procéder à des contrôles inopinés. Aujourd'hui, le docteur Jacques LIENARD est l'un des dirigeants picards les plus importants et au niveau médical, on ne fait pas mieux. On ne sera donc pas surpris de voir que cet homme ait vu ses qualités reconnues dans d'autres cercles que ceux du football. Déjà, il a eu l'occasion de siéger à quelques réunions de cette commission de la F F C. Il découvre le milieu du cyclisme qui est évidemment différent de son sport de prédilection. Invité jeudi 25 février à Picquigny, lors de l' assemblée générale du comité départemental olympique et sportif de la Somme, il a tenu en haleine son auditoire en traitant du dopage. Sujet vaste s'il en est. Il a rappelé le cheminement des différentes lois qui ont été instaurées par les Ministres des Sports: Loi HERZOG, Loi BAMBUCK, Loi BUFFET etc. Il a rappelé que la France qui possède son organisme l'A F L D (Agence Française de Lutte contre le Dopage) n'est pas le seul pays qui lutte contre le dopage. Il a aussi rappelé les conseils élémentaires aux sportifs qui ne doivent jamais utiliser des médicaments sans ordonnance et doivent prévenir leur médecin qu'ils pratiquent justement le sport. Il recommande également de bien lire les notices sur les médicaments, de ne pas prendre n'importe quoi et enfin se méfier d'Internet. Il a aussi traité des juristes qui tentent en défendant l'athlète qui a été contrôlé positif, de trouver une faille et d'invoquer le vice de forme. "Le médecin-préleveur ne peut donc faire aucune erreur et il faut être très exigeant" a poursuivi le docteur LIENARD qui, au sujet du cyclisme, a été catégorique: "Il y a chaque année environ 9.000 contrôles dont 20% concernent le cyclisme. C'est beaucoup trop car le cyclisme qui est le sport le plus contrôlé a fait de gros effort dans la lutte contre le dopage". Enfin, on s'est souvent posé la question: les dopés ont toujours un métro d'avance sur les instances médicales. "Ce fut le cas mais aujourd'hui, nous pouvons dire que progressivement, les gendarmes rattrapent les voleurs", a conclu le docteur Jacques LIENARD qui a promis de suivre certaines épreuves cyclistes cette saison. Lionel HERBET A consulter aussi
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